LE DUR PARCOURS D’UN PRISONNIER DE GUERRE de 1940 à 1945
ou la vie de prisonnier d’André VIDAL par sa femme Chantal
ou la vie de prisonnier d’André VIDAL par sa femme Chantal
Mobilisé par le bureau de recrutement de Carcassonne sous le matricule 838 le 27 Août 1939 à LUNEL (Hérault) au 16eme TA – 366 Cie. Blessé et fait prisonnier à Gravelines près de Dun durant la Campagne des Flandres. Incarcéré à Kerque (Nord) puis transféré au camp du Stalag VII A à Moosbourg en Bavière sous le matricule 9957.
Première évasion : en 1940 à TIEFENBACH au nord de l’Allemagne, 1ère évasion. Repris, il fût puni par 21 jours à la prison TURIN (Italie), plus 21 jours au Camp de MOOSBOURG Stalag VII A, stalag situé à 42 km au nord-est de MÜNCHEN en Allemagne.
2 ème évasion : repris une nouvelle fois, il fût condamné à 21 jours de prison à BELGRADE en Yougoslavie, puis 4 jours une nouvelle fois à MOOSBOURG.
3 ème évasion : repris, après plusieurs jours de marche, de cache-cache, de faim, de froid dans les campagnes, incarcéré 21 jours à INNSBRUCK (Autriche), puis transféré encore une fois à MOOSBOURG pour une nouvelle peine de 21 jours.
4 ème Evasion : toujours en cherchant à revenir vers la France, en se cachant, se terrant dans les fossés, les bois, les ruines des maisons bombardées, avec toujours la faim au ventre. Repris en Belgique aux portes de la France. Il fût emprisonné 8 jours à CHARLEROI (Belgique), puis transféré une nouvelle fois à MOOSBOURG pour encore 21 jours. Emprisonnement prolongé dans l’attente de son jugement par un Tribunal Militaire Allemand à MÜNCHEN, de début Octobre 43 à fin Mai 44, condamné à 2 ans de prison disciplinaire « pour sabotage ».
Il fût enfermé à la Prison Forteresse de GRAUDENZ en Pologne, dite la Forteresse de la Mort Lente, de fin Mai 44 à fin Septembre 44. Il y a connu l’isolement des cachots exigus de 6 m², humides et glaciales.
En Septembre 44, il avait été transféré au camp annexe de la Forteresse de HEYDEBRECK au sud de la Pologne proche de la frontière Tchécoslovaque. Et là enfin, le 22 JANVIER 45, il a été LIBÉRÉ par l’armée Russes, ‘’les gardiens du camp avaient fuit’’, le calvaire prenait fin.
Une nouvelle fois, s’échappant de la colonne de rapatriement Russe avec quelques camarades. Après avoir traversé la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Bavière. Libérée par les Français à BERCHTESGADEN, retour en France, rapatrié sanitaire par la Croix Rouge à LONGUYON (Meurthe et Moselle).
Récit réalisé par Chantal VIDAL veuve d’André